Y-a-t-il des changements notoires du côté des employeurs ?
Une spécialisation métier est de plus en plus appréciée. Les profils généralistes sont alors moins sollicités au profit des profils spécialisés. La demande en compétences tend à accompagner la conduite de changements. Ainsi, les informaticiens sont, par exemple, très courtisés car les systèmes d'information se doivent d'être toujours plus performants. Autre constat : la montée des métiers liés au développement durable. Il y a des besoins qui émergent tout juste dans le domaine de la responsabilité sociale des entreprises. Des opportunités seront donc à saisir !
Qu'en est-il de la rémunération proposée à l'embauche ?
Les rémunérations sont déterminées par des grilles de salaire. Elles ne font pas l'objet de négociations. Toutefois, elles évoluent avec l'ancienneté. Par ailleurs, on observe, ces derniers temps - avec la crise -, que l'écart se réduit entre les rémunérations proposées dans le secteur public et celles du secteur privé.
Un mot sur les perspectives d'évolution...
La fonction publique offre de réelles opportunités et de belles perspectives d'évolution... Le tout est de savoir mettre à profit sa spécialisation au service d'une collectivité, d'un hôpital, d'un établissement administratif, etc. On ne vient pas par hasard dans la fonction publique mais plutôt dans le but de réaliser un projet qui prend sens au niveau de la collectivité. Bien sûr, la motivation est essentielle dans cette réalisation. De plus, la prise de responsabilité est souvent plus importante et plus intéressante qu'elle ne le serait dans le privé. Il faut donc savoir saisir sa chance et explorer le champ des possibles !
Propos recueillis par Rachida Soussi
3 questions à…
Patrice Ras, expert du recrutement et auteur de "Le grand livre de la lettre de motivation", aux éditions Studyrama.