Quelle insertion professionnelle pour les CAP et BTS en pleine crise sanitaire ?

Les jeunes apprentis et lycéens professionnels s’en sortent bien, malgré la crise sanitaire. Même si leur niveau d’insertion n’atteint pas le niveau d’avant-crise, le taux d’emploi augmente de 3 points entre janvier et juillet 2020.

Le diplôme, un avantage pour l’insertion professionnelle à 12 mois

En juillet 2020, un an après leur sortie d’études en 2019, 44 % des lycéens professionnels ont un emploi salarié dans le secteur privé en France. Ils étaient 41 % en janvier 2020, 6 mois après la sortie d’études. Du fait de la crise économique causée par l’épidémie de Covid-19, l’amélioration du taux d’insertion par rapport aux sortants à 6 mois (+3 points) a chuté par rapport à la génération précédente, sortie en 2018 (+8 points).

L’insertion s’améliore toujours entre 6 et 12 mois mais l’ampleur de cette progression est différente selon le niveau de diplôme. Un an après la sortie d’études en 2019, le taux d’emploi des jeunes lycéens professionnels ayant obtenu leur diplôme est de 48 %, contre 36 % pour les non diplômés.

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Les BTS qui s'insèrent le mieux sont...

L’amélioration de l’insertion est de même ampleur pour les hommes et les femmes, les secteurs de la production ou des services. Cependant, pour la génération de sortants qui a connu la crise actuelle, le taux d’emploi à 12 mois est, dans certaines formations, moins élevé que le taux d’emploi à 6 mois. C’est le cas, en particulier, des BTS « Assistant de manager » ou « Métiers de l’audiovisuel ».

À l’inverse, l’insertion entre 6 et 12 mois augmente davantage que la moyenne dans les spécialités « Services aux personnes (santé, social) » (+6 points), notamment le baccalauréat professionnel « Accompagnement soins et services à la personne ». Un secteur particulièrement recruteur durant la crise sanitaire.