Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.
Le mentoring est une relation d’aide, sur la base du volontariat, entre deux personnes (dont l’une est plus expérimentée que l’autre) qui n’ont pas de liens hiérarchique ou fonctionnel entre elles. Cette relation repose sur des rencontres régulières pendant une certaine durée, au cours desquelles le plus « jeune », appelé mentoré, peut poser toutes les questions et parler de ses sujets de préoccupations dans le but de bénéficier de l’expérience professionnelle et personnelle du plus senior, appelé mentor. Ce dernier peut, par exemple, accompagner le jeune dans sa prise de poste ou sa recherche d’emploi.
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Tout étudiant ou jeune salarié devrait pouvoir bénéficier d’un mentor. Le mentoring permet d’être accompagné(e) dans ses choix de carrière et son parcours professionnel. Grâce à ses expériences, un mentor peut changer le regard d’un jeune sur un secteur ou une entreprise, par exemple, et élargir son champ des possibles. Le mentoring permet également de comprendre les codes de l’entreprise, de décloisonner les services (et faire tomber les barrières) et de favoriser le sentiment d’appartenance à une entreprise. Le mentor peut ainsi contribuer à son épanouissement au sein de la société. Le mentoring permet d’éviter le sentiment d’isolement qui conduit bien souvent à l’échec et contribue à prévenir les risques de démission. Le mentor peut aussi l’aider à développer son réseau et sa confiance en lui. De son côté, le mentor apprend beaucoup au contact du jeune. Cette entraide peut être un bol d’air frais pour lui. C’est donc une relation gagnant-gagnant.
Pour que le binôme fonctionne, les mentors et mentorés doivent pouvoir parler en toute confidentialité, instaurer ainsi un échange transparent, libre et authentique. Un mentor peut également parler de ses doutes et des situations où il a pu se tromper. La bienveillance et l’écoute sont la clé du succès. D’ailleurs, il n’est rare que la relation perdure après la période de mentoring.
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Pour cela, il faut se renseigner si l’entreprise propose un programme de mentoring. Si aucun programme n’est proposé par l’entreprise, le jeune peut demander au service RH s’il est possible ou non de se faire accompagner par un senior. Un jeune peut également faire appel à un manager (pas forcément issu de son entreprise) qu’il aura repéré lui-même. Autrement, il existe des associations qui proposent de mettre en relation des mentors et des jeunes mentorés. C’est notamment le cas de Nos Quartiers ont des Talents qui accompagne les jeunes diplômés vers l'emploi. L’association met à la disposition des jeunes des parrains et marraines issus d’entreprises très variées. De la même façon l’AFIP, association pour favoriser l’insertion professionnelle des diplômés issus de l’immigration ou des quartiers populaires, met en place des accompagnements qui incluent le suivi dans l’emploi.
Les associations d’anciens élèves des écoles et universités offrent pour la plupart d’entre elles ce type de service gratuit et désintéressé.
Propos recueillis par Rachida Soussi
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.