Identifiez-vous

Accueil > Etre volontaire international

Etre volontaire international

volontariat internationalVous rêvez de démarrer votre carrière à l’étranger et dans des conditions favorables ? Le volontariat international est le compromis idéal. Coup de projecteur sur ce dispositif qui connaît un succès grandissant.

Vous envisagez de faire vos premières armes hors des frontières de l’Hexagone ? Optez dans ce cas pour le volontariat international (VI). Les experts sont unanimes : ce dispositif est, sans conteste, un des meilleurs moyens d’acquérir efficacement une première expérience professionnelle à l’étranger. A qui s’adresse-t-il ? Aux Français et ressortissants de l’Union européenne âgés de 18 à 28 ans, quel que soit leur niveau de qualification. Cela dit, ce sont surtout les jeunes diplômés ayant une formation Bac +5 qui en profitent le plus. Créé en 2001, il permet d’effectuer une mission allant de six mois à deux ans – dix-sept mois en moyenne – au sein d’une entreprise ou d’une administration implantée à l’étranger. Un seul renouvellement est possible dans la limite de vingt-quatre mois.

7 000 volontaires en 2010

D’après Ubifrance, l’Agence française pour le développement international des entreprises, environ 7 000 volontaires internationaux étaient en mission, début 2010. La formule du VI séduit. Et pour deux bonnes raisons : elle constitue une valeur ajoutée sur un CV et favorise l’internationalisation des entreprises françaises sur les marchés étrangers.

Qui recherche des volontaires ?

Quelles sont ces entreprises qui recrutent des VIE ? Le plus souvent, des grands groupes du CAC 40. Dans le trio de tête des secteurs les plus prisés, on retrouve dans l’ordre : les banques, l’industrie automobile et les transports terrestres. « Le VIE correspond avant tout à un besoin immédiat, explique-t-on chez EDF. Les jeunes qui arrivent ont généralement un bon niveau. Parfois, on les garde un mois en France avant de les envoyer sur des chantiers à l’étranger où ils vont assumer des vrais postes. On a eu recours à beaucoup de VIE pour deux grosses réalisations : la construction d’un barrage hydraulique à Nam Theun, au Laos et celle d’une centrale à cycle combiné en Angleterre. Le VIE est un moyen de travailler avec des jeunes compétents, dans l’idée parfois d’une embauche ».

Pour l'entreprise Thalès, le volontariat permet d'abord d'accompagner son développement à l'international. Mais aussi pour « offrir  des  missions  à  des  candidats  à  fort  potentiel. Chez nous, il n’existe pas un mais des profils pour les VIE Nous recherchons aussi bien des profils techniques qu’issus d’écoles de commerce ou d’université », assure Vincent Mattei, Responsable Sourcing Recrutement Forum Opportunités chez Thalès. « Nous  proposons  des  opportunités  aussi  bien  au  Chili  ou  au  Mexique,  qu’à  Singapour  ou  Dubaï. Nous  avons  également  de  très  belles  opportunités  en  Europe,  en  Hollande  ou  en  Suède, par exemple. »

Une demande également du côté des PME

Outre les grands groupes, les PME ne sont pas en reste. « Plus de 65 % de nos clients sont des PME », affirme Stéphane Perchenet. Des petites et moyennes entreprises qui vont devoir s’aligner sur les grandes. D’ailleurs, lors d’un forum organisé par Ubifrance en octobre 2009, plusieurs mesures phare ont été annoncées pour encourager les entreprises à recruter des VIE. Parmi elles, le statut de VIE « multicartes » qui offre la possibilité aux volontaires de partir pour le compte de plusieurs PME ou TPE.

Où se situent les besoins pour le VIA ?

Le VIA se déroule dans une administration également située à l’étranger. Il peut être effectué dans une ambassade, un service scientifique, un laboratoire ou bien un institut de recherche public. Un millier de postes environ sont occupés par des VIA relevant du ministère des Affaires étrangères (MAE).

E.Bruna et Y.Haddou-Essom

 

Lire aussi :
Que sont le V.I.E. et le V.I.A. ?

Droits et obligations du volontaire

Agenda
du recrutement