Commerce de gros : 70 000 emplois à pourvoir

Le commerce interentreprises couvre un spectre d’activité très vaste : de l’approvisionnement de la restauration hors-foyer à la distribution au bâtiment, en passant par le négoce à l’export. L’éventail des métiers proposés est également grand : encadrement, forces de vente, logistique et transport sont parmi les plus attendus. Autant d’opportunités à saisir par les étudiants et jeunes diplômés.

Plus de 70 000 postes à pourvoir en 2018

Peu connus, les métiers du commerce BtoB ne cessent, pourtant, d’afficher des recrutements colossaux chaque année. Après avoir proposé pas loin de 60 000 postes en 2017, le commerce de gros devrait en offrir plus de 70 000 en 2018, selon Pôle emploi dans son enquête sur « les Besoins en Main-d’œuvre des entreprises » (BMO). Majoritairement des CDI et 11 010 postes cadres (Apec).

Une aubaine pour les futurs et jeunes diplômés en quête d’un premier emploi durable. D’autant plus que le secteur peine à recruter de nouveaux talents : 45,3 % des projets de recrutement recensés par Pôle emploi sont jugés difficiles.

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Les commerciaux très recherchés

Les jeunes diplômés représenteront 8 % des embauches cadre selon l'Apec. Les entreprises du secteur - au nombre de 120 000 - recherchent essentiellement des commerciaux. La fonction commerciale concentrerait 60 % des embauches en 2018. « Les fonctions support ne sont pas en reste, annonce la CGI. Marketing, achat, web… Le secteur se digitalise et les métiers évoluent ! » Les profils recherchés sont donc variés. Le commerce de gros et international recrute des candidats du Bac pro au Bac +5. Sur les postes non cadres, magasiniers, manutentionnaires, chauffeurs-livreurs, préparateurs de commandes, caristes manquent également à l’appel.

Si les postes sont à pourvoir partout en France, les futurs salariés sont, toutefois, particulièrement attendus en Ile-de-France. La région concentre un peu plus de 15 000 emplois à elle-seule. Viennent ensuite les régions Auvergne-Rhône-Alpes (+ de 8 000 postes à pourvoir), Occitanie (+ de 7 000) et Nouvelle Aquitaine (+ de 6 000).

Rachida Soussi