Près de 1 500 techniciens ascensoristes recherchés

Selon la Fédération des Ascenseurs, les ascensoristes attestent d’un besoin de renouvellement et de transformations au sein du secteur. Alors que le secteur emploie près de 20 000 salariés, la profession entend recruter de nouveaux talents pour entretenir et moderniser le parc d'ascenseurs en France : entre 1 000 et 1 500 techniciens ascensoristes et élévatoristes sont recherchés chaque année. « Notre profession embauche pour poursuivre sa mission de déploiement, de maintenance et d’évolution du parc d’ascenseurs en France », explique Alain Meslier, Délégué général de la Fédération des Ascenseurs.

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Les profils recherchés par les ascensoristes

Les titulaires de la Mention Complémentaire Technicien(ne) Ascensoriste (formation post bac-pro d’un an) sont notamment recherchés par les entreprises du secteur. Les postes à pourvoir sont des emplois durables, polyvalents, évolutifs. « C’est un métier avec de réelles perspectives de carrière, à la fois technique et de proximité, au service du bien-vivre ensemble et du maintien à domicile », commente le Délégué général de la Fédération des Ascenseurs.

Les ascensoristes privilégient des candidats aimant les nouvelles technologies, l’électronique, l’innovation et le contact humain. « Les techniciens devront s’adapter en permanence aux différentes étapes de la vie des appareils : installation, mise aux normes, réparation et relation client, ajoute Alain Meslier. En effet, c’est aussi un métier de proximité, via un contact régulier avec les utilisateurs.  »

Un secteur porté  par la transformation énergétique et digitale

100 millions de trajets sont réalisés par jour par 560 000 ascenseurs et près de 12 000 nouveaux appareils sont installés chaque année pour favoriser l’accessibilité et la mobilité. Et pour faciliter l’expérience des clients, l’ascenseur se veut de plus en plus ergonomique et économique. Les professionnels souhaitent en faire un produit respectueux de l’environnement à l’aide de l’énergie solaire, de la régénération de l’énergie, de la mise en veille systématique et automatique ou encore par l’utilisation de matériaux éco-responsables. Un chantier important mais infaisable sans de nouveaux talents.

Sarah Makdad et Rachida Soussi