Soignez votre profil LinkedIn (une photo souriante faite avec soin, pas derrière votre écran) ; nettoyez votre Instagram des photos de vacances ; relancez vos amis, ex-collaborateurs, relations, pour qu’ils y évoquent vos compétences et expériences.
En bref : réunissez les données positives à votre sujet que vous ne pouvez « lister » en compétences (comme le fait que vous pouvez résoudre un conflit, être force de propositions, etc.). Utilisez ces mini-récits faits par d’autres pour informer sur votre savoir-être.
Les moteurs de recherche/outils de requête ne sont pas encore assez intelligents pour déduire d’une compétence ce en quoi elle est transférable. Soyez donc aussi exhaustifs que possible.
Soyez attentifs à la sémantique utilisée dans votre secteur. Cela implique de lire très attentivement les offres, y repérer les termes clés, pour pouvoir ensuite utiliser des intitulés de fonction « normés » et ainsi apparaître en tête des requêtes de recruteurs.
Faites vous “passeur” de sujets d’actualité, de bonnes techniques, conseils, adresses… et évitez les prises de parole « clivantes » ou négatives.
Vous écrivez bien et sans fautes ? Profitez-en pour publier occasionnellement. Un post bien écrit peut vous valoir l’attention positive d’un chasseur.
Vos rencontres sont potentiellement pourvoyeuses de contacts intéressants : le conjoint d’untel travaille dans une grande société qui recrute, la tante de votre co-worker fait partie du board de X, etc. Faites connaître vos envies et besoins actuels.
Les lettres de recommandation pourront être jointes à des mails personnels. Idéalement, repérez auparavant un type de lettre convenant à votre situation afin de faire gagner du temps à la personne en charge de la rédiger. Facilitez-lui le travail.
Soignez vos relations avec les chasseurs de têtes qui ont des postes et/ou entendent parler d’opportunité avant même qu’un poste ne s’ouvre. Ne les harcelez pas pour une rencontre alors qu’ils n’ont pas de postes à pourvoir.
Profitez également des jobs dating pour vous forger une solide expérience des échanges rapides et de leurs contraintes.
Il sera probablement demandé à un moment ou un autre; avec cette fois une différence d’importance : votre interlocuteur aura déjà en tête une image positive de vos capacités et sera plus disposé à vous laisser une chance. Et même si votre CV « ne fait pas la différence », vous-même l’aurez déjà partiellement faite !
Rédaction Studyram@Emploi.com
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.