Les besoins dans l’agroalimentaire se concentrent principalement dans deux filières : le technique et le commercial. L’industrie est en quête de profils de plus en plus pointus, notamment en production. Une tendance qui profite aux diplômés Bac+2/3. La demande est importante sur ces profils, notamment sur les postes de conducteurs de lignes ou d'agents de maîtrise.
« La France est une filiale de distribution. Nous avons donc besoin de responsables de secteur et de développeurs des ventes », indique le DRH de Pepsico France. Ferrero France recherche des chefs de secteur chargés de faire la promotion des ventes en grandes surfaces. À Bac+2/3, Pomona recrute essentiellement des commerciaux, des acheteurs, des logisticiens et des responsables qualité. Compte tenu de la pénurie de main-d’œuvre, les contrats proposés aux techniciens sont majoritairement des CDI et les possibilités d’évolutions sont nombreuses.
Les titulaires d’un BTS Agronomie sont aussi très appréciés. Suite aux différents scandales sanitaires, les normes sont de plus en plus strictes et requièrent des personnes de plus en plus qualifiées. Les jeunes diplômés en hygiène et sécurité sont donc tout naturellement recherchés, notamment sur les postes de responsables qualité accessibles après un BTS, un DUT ou une licence professionnelle.
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Le secteur agroalimentaire communique très peu sur les rémunérations annuelles, mais souligne leurs disparités d’une filière à une l’autre et selon l’expérience et la taille de l’entreprise. Ainsi, un logisticien perçoit de 23 000 à 32 000 €, contre de 25 000 à 35 000 € pour un technicien environnement.
Le technicien de maintenance débute à 26 000 € et peut espérer 36 000 € après quelques années. Le superviseur de production semble le mieux loti, avec un salaire de 33 000 à 42 000 €.
Rédaction Studyram@Emploi.com
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.