« Je travaille dans une startup berlinoise » - Témoignage

Dans le cadre de son cursus franco-allemand en droit entre l’université de Paris Ouest Nanterre la Défense et l’université de Potsdam, Binta a réalisé une partie de ses études en Allemagne. Après une première expérience dans une start-up berlinoise à temps partiel, la jeune femme fraîchement diplômée a décidé de rester à Berlin pour y débuter sa carrière. Elle a été rapidement embauchée par la start-up Flightright. « J’ai soutenu mon mémoire de master 2 en octobre 2016 et j’ai commencé à travailler chez Flightright le mois d’après. Je ressentais le besoin d’entrer dans le monde du travail et de mettre en pratique mes connaissances universitaires et professionnelles acquises jusqu’alors. »

Débuter sa carrière dans une startup allemande

L’esprit start-up a séduit la jeune diplômée : « J’ai tout de suite apprécié l’esprit créatif et l’internationalité de la startup. J’étais convaincue d’apprendre énormément au sein d’une petite structure qui a un impact positif sur le droits des consommateurs et qui a révolutionné la Legal Tech. » Binta travaille dans le département Operations, plus précisément dans l’équipe France en tant que Customer Advocate. « Mon rôle consiste à éclairer les passagers aériens sur leurs droits à une indemnisation par email ou bien directement par téléphone. Je suis également en contact avec les compagnies aériennes et les avocats partenaires de Flightright afin de mener à bien un dossier et je soutiens de temps à autre le département des finances. »

Un emploi, un pays, une aventure

Vivre à l’étranger l’a beaucoup fait grandir. « Je suis passée d’étudiante à femme active ! De plus, j’apprécie énormément la qualité de vie qu'offre Berlin. La ville est assez bon marché, très verte, spacieuse et surtout très cosmopolite. »

À tous les jeunes diplômés qui envisagent de débuter leur carrière à l’international, la jeune femme conseille « de ne pas hésiter à se lancer vers de nouvelles aventures professionnelles ! Il ne faut pas se limiter à cause de la barrière de la langue. Il faut surtout faire part de ses questions et incertitudes. » Rien n’est insurmontable. Même sur le plan bureaucratique. « Le sentiment de satisfaction après l’envoi de ma première déclaration d’impôt a été d’ailleurs indescriptible. » Si la jeune femme de 24 ans considère Berlin comme chez elle, son sentiment d’appartenance à la France n’en s’atténue toutefois pas moins.

Rachida Soussi