Identifiez-vous

Accueil > Premier emploi > Stage à l'étranger > L'intrapreneuriat, une pratique souvent méconnue des jeunes diplômés

L'intrapreneuriat, une pratique souvent méconnue des jeunes diplômés

Enquête sur l’intrapreneuriat : une pratique souvent inconnue des jeunes diplômés

Allianz, en partenariat avec l’Institut d’Opinion Publique Française (IFOP), ont réalisé une enquête illustrant l’avis des étudiants sur l’intrapreneuriat. L’occasion de mieux comprendre ce phénomène trop peu connu des jeunes.



L’enquête réalisée révèle tout d’abord un manque de notoriété de cette pratique. Malgré sa création il y a une quarantaine d’années, pas moins de 59 % des étudiants interrogés n’ont jamais entendu parler de l’intrepreneuriat. 

Une démarche peu connue mais qui plaît aux jeunes

Mais qu'est-ce que l’intrapreneuriat ? L’intrapreneuriat permet aux salariés d’entreprendre, tout en conservant leur statut de salarié. Le salarié-intrapreneur travaille donc sur son projet personnel, au sein même de l’organisation pour laquelle il travaille. L’intrapreneur peut aussi bénéficier d’un financement de la part de son entreprise.

Si la pratique est peu connue, après des explications, 95 % des jeunes sondés en ont une bonne opinion. 71 % pensent que l’intrepreneuriat permet de bénéficier d’une visibilité et d’une reconnaissance accrue dans l’entreprise. De plus, les étudiants estiment à 55 % que cette démarche est bénéfique, tant pour le salarié que pour l’entreprise. Ce statut représenterait une opportunité de croissance pour l'entreprise et permettrait à terme d’améliorer sa compétitivité, grâce à des projets innovants peu coûteux.

L’intrapreneuriat, un critère de choix d’une entreprise

L’enquête révèle également que 67 % des étudiants seraient plus intéressés par une entreprise proposant une démarche d’intrapreneuriat, lors d’une recherche d’emploi. Parmi eux, 25 % pensent que cette démarche permettrait de booster leur carrière. 25 % des sondés estiment que cette démarche leur permettrait d’acquérir de nouvelles compétences et de se former à de nouvelles méthodes de travail.  Mais se lancer dans l’intrapreneuriat n’est pas de tout repos et les étudiants l’ont vite compris : 27 % craignent que cette démarche engendre des charges de travail et de stress supplémentaires.

Si l’intrepreneuriat semble plaire aux futurs professionnels qui y voient une manière de booster leur carrière et d’acquérir de nouvelles compétences, cependant la charge de travail et le stress qui lui incombent, ne doivent pas être négligés avant de se lancer.

Guillaume Moutoussamy

Agenda
du recrutement