Les infirmiers et aides-soignants sont des figures incontournables du paysage hospitalier : plus d’1 million sont en activité en France. Dans la branche de l’hospitalisation privée, on ne compte pas moins de 48 000 infirmiers diplômés d’Etat (IDE) et 28 500 aides-soignants (AS) dans le sanitaire, contre 31 000 AS et 11 000 IDE dans le médico-social.
L’hospitalisation privée recrute majoritairement en CDI. Selon l’étude, 89 % des IDE et 86 % des AS sont en CDI. Dans le médico-social, les IDE représentent 88 % de CDI et les AS 81 %. Les mobilités au sein d’un même établissement ou vers un autre sont réelles : de nombreux profils passent d’un poste de nuit à un poste de jour ou encore du service d’accueil général à la prise en charge individuelle.
Cependant ces deux professions demeurent fatigantes. Avec des horaires parfois décalés et des cadences parfois effrénées, le métier d’infirmier ou d’aide soignant n’est pas de tout repos. L’usure professionnelle se fait ressentir, si bien que le taux de turnover (absences et départs prématurés) atteint respectivement 29 % et 27 % chez les AS et les IDE du médico-social de la branche, contre 19 % et 18 % de l’ensemble du médico-social.
Face aux forts taux de turnover qu’affichent ces métiers, les recrutements sont de mise. L’enquête montre que depuis 2015, le nombre d’embauches prévues n’a cessé d’augmenter pour ces deux métiers.
Et les besoins sont tels que le nombre ne devrait pas tarir : le volume d’embauche devrait passer la barre des 87 000 recrutements d’ici 2020.
Guillaume Moutoussamy
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.