2019 a été l’année de l’accélération. La crise sanitaire a renforcé la prise de conscience à la fois des consommateurs, des collaborateurs, des acteurs de la finance et les contraintes règlementaires continuent de se renforcer. La crise des matières premières, le besoin de relocalisation incitent les entreprises à innover et à se réinventer sur le sujet. Il y a un nombre exponentielle de création de postes et de besoins de talents sur le secteur.
Aujourd’hui, nous constatons une véritable pénurie de compétences. De nombreuses entreprises, en particulier dans le secteur du bâtiment et du conseil, voient des projets bloqués par manque de ressources.
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Le développement durable devient aujourd’hui comme le digital. On ne peut pas considérer qu’il est possible de faire un métier sans un minimum de compétences en digital, c’est la même chose pour le développement durable.
Il devient indispensable d’avoir une double compétence RSE/markerting, RSE/finance... Il faut avoir cette agilité d’intégrer les enjeux sociaux et environnementaux dans les business model.
Par ailleurs, certaines soft skills sont nécessaires comme la conduite du changement, l'humilité, la capacité à convaincre ou encore une forte éthique.
Pendant longtemps, on faisait ces choix par conviction. Aujourd’hui, le développement durable va devenir la voie royale. Et bien sur, ces métiers sont porteurs de sens et incitent à apprendre en permanence.
Propos recueillis par Rachida Soussi
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.