En tant que volontaire, non seulement vous bénéficiez d’un statut de droit public, mais vous percevez également une indemnité comprise entre 1 100 et 2 900 € nets par mois et non imposable. En avril 2010, cette rémunération incluait un montant fixe de 672,65 € auquel s'ajoute une indemnité géographique qui varie en fonction de votre affectation et du coût de la vie locale. Autres avantages : le droit à la retraite, les 2,5 jours de congés par mois ou encore le certificat d’accomplissement en fin de mission.
Les entreprises y trouvent aussi leur compte. Le coût d’un V.I. est trois à quatre fois moins cher qu’un contrat d’expatrié. En déléguant la gestion administration et juridique du V.I.E à Ubifrance, les sociétés n'ont aucune contrainte. L’organisme s’occupe de tout : du contrat du volontaire au versement des indemnités, en passant par les frais de voyage, de transport et de couverture sociale. De plus, Ubifrance pré-sélectionne, pour les sociétés, les candidats les plus qualifiés et les plus adaptés à leur projet d’export. Exonérées de tout lien contractuel direct et de toutes charges sociales, les entreprises peuvent ainsi porter entièrement leur attention sur l’activité professionnelle du volontaire. Pour les V.I.A, en revanche, ce sont les ministères affectataires qui financent l’intégralité du V.I.
Y.H-E
Lire aussi :
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.