Les études c’est bien mais face à une offre d’emploi, vous êtes conscient que cela ne suffit pas. Comment mettre toutes les chances de votre côté alors que vous n’avez jamais, ou très peu, travaillé ? Pensez à vos activités personnelles : l’association dans laquelle vous vous investissez, les actions bénévoles que vous menez ou bien à votre long séjour à l’étranger.
Ce sont des atouts que vous pourrez vendre auprès d’un recruteur. S’investir dans un projet tout en menant de front votre scolarité peut révéler votre personnalité active et mettre en avant votre capacité à travailler en équipe. De bons points à saisir face aux recruteurs ! Car « ce type d’investissement personnel démontre chez un jeune qu’il est capable de s’impliquer dans un projet, de prendre des positions, qu’il est ouvert d’esprit, motivé et qu’il a envie de développer, créer et participer à quelque chose », remarque Nicolas Lacroix, dirigeant de Junior Talent, cabinet spécialisé dans le recrutement d’étudiants et jeunes diplômés.
Mener des projets et participer au développement d’une association vous pousse à développer des compétences sur le terrain : prise de parole en public, gestion d’un budget, animation d’un groupe, élaboration de compte-rendu, gestion des réseaux sociaux au nom du groupe… Autant de missions qui vous permettent d’acquérir de la maturité et un sens des responsabilités accru. Des aptitudes comme la confiance en soi et le sens de l’organisation résultent de ces expériences. En tant que membre actif ou bénévole, la prise d’initiatives et votre force de proposition sont deux atouts qu’une fois encore il est bon de mentionner. Au moment des candidatures, n’hésitez pas à mettre en avant, et de manière judicieuse, ces compétences acquises au gré de vos engagements.
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Comment vanter les mérites d’une telle expérience durant l’entretien ? « Pour savoir ce que l’on doit mettre en avant, explique Nicolas Lacroix, il faut se poser les questions suivantes : « Qu’est-ce que j’ai apporté ? Qu’est-ce que j’ai appris ? ». Être apte à établir un lien entre vos missions associatives et votre projet professionnel montrera votre détermination et votre ambition. N’hésitez pas à faire apparaître ces différentes activités dans votre CV, détaillez autant que possible vos missions mais en utilisant « un vocabulaire professionnel ». Concernant les séjours à l’étranger que vous auriez effectué, indiquez-les s’ils vous ont permis d’acquérir une aisance particulière dans la langue du pays. Evidemment, le séjour de quelques semaines alors que vous étiez au collège ne compte pas. « Ce genre d’expérience n’est à indiquer que si le séjour a été plutôt long et formateur linguistiquement parlant », conseille le dirigeant de Junior Talent. Avant de conclure : « Il faut alors préciser la durée, le lieu et dans quel cadre le séjour a été effectué ».
Yasmina Haddou-Essom et Marie-Amélie Marchal
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.