Pour cette nouvelle édition, 41 329 étudiants issus de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs ont été sondés.
Le podium ne change pas. Ainsi LVMH reste l’employeur idéal aux yeux des futurs diplômés d'écoles de commerce. Google et L’Oréal Group conservent également leur deuxième et troisième place. La maison Chanel, entrée l’an dernier directement à la 5e place, progresse et occupe la 4e place du classement, au détriment du groupe Apple, désormais à la 5e position.
Dans le reste du classement, Air France et Disneyland Paris intègrent cette année le TOP10, en se classant respectivement au 6e et 8e rang. Nestlé prend la 7e place, Danone la 9e. Enfin, le cabinet d’audit et de conseil EY ferme la marche de ce TOP10.
Du côté des futurs ingénieurs, le TOP3 demeure inchangé. Airbus Group maintient sa position d’employeur idéal, suivi de près par Google et Thales. Safran atterrit à la 4e place, reléguant Dassault Aviation à la 5e place.
Apple et Microsoft gagnent du galon en occupant les 6e et 7e positions, tandis que EDF et Vinci perdent chacun deux places et arrivent 8e et 10e. La compagnie Air France, quant à elle, prend son envol en gagnant 3 places et intègre pour la première fois le TOP10, à la 9e place.
Les élèves ingénieurs sont toujours plus séduits par l’aéronautique & défense, tandis que l’énergie perd encore de sa splendeur. Pour preuve, Total perd 10 places en deux ans : le groupe passe de la 7e place en 2015 à la 17e place en 2017. EDF et Areva perdent respectivement 2 et 11 places. L’audit séduit moins également les futurs ingénieurs, plus recentrés sur les entreprises de leurs secteurs de prédilection tels que l’aéronautique, l’automobile. Du côté des étudiants en écoles de commerce, le secteur des biens de grande consommation semble en difficulté : les entreprises du secteur chutent dans le classement, à l’exception de Nestlé et AB InBev. Dans un contexte plus favorable aux jeunes diplômés, « les étudiants préfèrent s’orienter vers des secteurs dont les produits sont plus séduisants comme l’automobile ou les nouvelles technologies », observe Aurélie Robertet, Directrice Universum France & Benelux.
En outre, les étudiants semblent désormais plus enclins à rester en France pour construire leur carrière. Cette tendance s’observe à la fois dans le classement mais aussi en analysant leurs objectifs de carrière. Ainsi « avoir une carrière à l’international » reste un objectif clé pour les étudiants en commerce (2e critère d’attractivité) comme pour les ingénieurs (4e critère) mais leur proportion diminue des deux côtés. Un constat déjà observé dans le baromètre 2017 Deloitte sur l’humeur des jeunes diplômés. L'international fait ainsi un peu moins rêver.
Les futurs jeunes actifs restent, par ailleurs, attachés à leur équilibre vie privée/vie professionnelle. Première aspiration pour l’ensemble des étudiants. Ils sont également en quête de sens. « Etre dédié à une cause » est un objectif de carrière primordial pour 32 % des futurs commerciaux (28 % en 2016) et 40 % des futurs ingénieurs (36 % en 2016).
Les futurs diplômés sont également animés par un goût du challenge et des responsabilités. D'ailleurs, les start-up séduisent de plus en plus ces futurs jeunes talents. Après l'entrée de Blablacar dans le top 50 du classement commerce en 2016, c’est au tour de Michel et Augustin d’intégrer le classement commerce directement à la 16e place. Une entreprise qui se démarque par ses actions de communication originales et qui prône un esprit entrepreneurial. De quoi séduire ces jeunes en quête de responsabilités.
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.