Les entreprises préférées des Bac+2/3

Les employeurs préférés des Bac+2/3 sont…

L’entreprise idéale aux yeux des étudiants Bac+2/3 est, une nouvelle fois, la compagnie aérienne Air France. Malgré la restriction des vols durant la crise sanitaire, la compagnie aérienne française attire toujours autant, même si l’entreprise passe de 18 à 13 % des votes ! « Cette entreprise est l’un des fleurons français associé au prestige, au rêve, aux voyages et à la sécurité, explique Aurélie Robertet, directrice d’Universum France. Air France est toujours passé à travers les crises avec peu de turbulences malgré des périodes très chahutées. » Elle est suivie par le constructeur automobile Volkswagen Group France qui gagne une place par rapport à l’édition précédente, au détriment du constructeur aéronautique européen Airbus. Disneyland Paris et EDF occupent, respectivement, la 4^e et 5^e place. Dans le reste du classement, figurent Groupe Renault, Thales, SNCF, Groupe PSA et Decathlon.

Pour les Bac+2/3 en poste, le producteur et fournisseur d'électricité EDF devient l’employeur idéal. Air France occupe désormais la deuxième place et SNCF (+2 places) ferme le podium. Dans le TOP 10, on retrouve également VINCI, Airbus, Total, Thales, Volkswagen Group France, Disneyland Paris et ENGIE.

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A la recherche d’une ambiance de travail et d’un bon salaire

Pour ces étudiants au profil plus technique, intégrer une entreprise avec « une ambiance de travail agréable » est un critère d'attractivité primordial. Ces étudiants priorisent ensuite les éléments liés à la rémunération (revenus élevés et salaire de base compétitif), au respect des salariés et à la construction de leur carrière : missions ambitieuses et challengeantes. A l’inverse, les actifs s’intéressent davantage au salaire cette année et relègue à la deuxième place l’ambiance de travail agréable. Le respect des salariés, la diversité des missions sont également indispensables pour ces jeunes actifs.

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« Le salaire est un sujet qui gagne de l’importance avec la crise, quelles que soient les populations (étudiants ou actifs), constate Aurélie Robertet. Globalement, les candidats se préoccupent davantage des critères de sécurité et de stabilité depuis la crise. En parallèle, le sens et la dimension sociale sont également deux dimensions plus présentes à leur esprit depuis la crise sanitaire. » Ainsi, les étudiants se disent encore plus sensibles à un poste à impact au sein de l’organisation depuis la crise, tandis que les actifs s’attardent, en premier lieu, sur les primes liées à la performance. Effet direct de la crise et des fermetures de frontières, l’envie de travailler à l’international perd de sa superbe auprès des étudiants et jeunes actifs sondés. Le niveau de responsabilité, le leadership ont perdu également en importance pendant cette même période.

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Des aspirations qui ont évolué pendant les différents confinements

Sans surprise, l’attrait et le désintérêt pour certains secteurs sont directement liés à l’épidémie et ses conséquences sur le marché du travail. Mais pas seulement. Si les secteurs du tourisme et de l’hôtellerie ou encore les produits de grande consommation attirent moins les étudiants cette année, le désintérêt qu’ils ont pour la logistique n’est pas nouveau. « La logistique est un secteur qui séduit assez peu de façon générale. L’e-commerce a fait beaucoup parler de lui pendant la crise et est jugé nettement plus séduisant. »

De manière générale, les étudiants accordent plus d’importance à des secteurs « perçus comme des valeurs refuge en temps de crise », analyse la directrice d’Universum France. C’est le notamment cas de la distribution, de la banque et de l’automobile. Le secteur bancaire, l’assurance, la construction, la défense et sécurité gagnent également le cœur des jeunes actifs en quête de missions diversifiées.

Rachida Soussi

Retrouvez l'intégralité du classement sur universumglobal.com/fr/classements-bac2-3-2021

* Enquête réalisée entre octobre 2020 et mai 2021, auprès de 6 347 étudiants Bac+2/3 (dont 75 % en BTS/DUT et 25 % en licence pro) et 9 888 jeunes actifs (dont 67 % de BTS/DUT et 33 % de licences pro).