Les conditions d’accès au VIA sont les mêmes que pour celles du VIE. Pour postuler il faut avoir moins de 28 ans, être ressortissant de l’un des États membres de l’espace économique européen et jouir de tous ses droits civiques. De plus, il vous faudra accepter les obligations de discrétion dues à la nature diplomatique de la mission et ne pas avoir déjà effectué un VI.
Le VIA s’adresse en particulier aux Bac +5, qui représentent près de 75 % des volontaires. Le volontariat s’exerce dans les ambassades, les consulats et également au sein des alliances françaises. Les secteurs dans lesquels les volontaires peuvent travailler sont variés : communication, santé, recherche… Les services et missions économiques français et les services de coopération et d’action culturelle sont également à la recherche de jeunes, pour des contrats de 6 à 24 mois. Le dispositif est encadré par le Ministère des Affaire Étrangères ou la Direction Générale du Trésor. Concernant la rémunération, elle est composée d’une part fixe (723,99 €) et d’une variable déterminée selon le pays d’affectation. Au total, l'indemnité oscille entre 1 300 et 3 700€.
La recherche du VIA s’opère uniquement sur la base des propositions diffusées en ligne, contrairement au VIE (volontariat international en entreprise) pour lequel les sites des grandes entreprises diffusent des offres. La première étape consiste donc à s’inscrire le plus tôt possible sur le site Civiweb.com afin que son profil soit visible dans la CVthèque et pouvoir postuler aux offres. Parmi les destinations, vous aurez le choix entre la Chine, les États-Unis, le Brésil, le Royaume-Uni, la Belgique, l’Allemagne, etc. Pour mettre toutes les chances de votre côté, soignez votre CV et postulez directement sur le site du Civiweb en indiquant votre numéro Identifiant Défense (que vous avez obtenu lors de la Journée défense et citoyenneté).
Chaque employeur sélectionne ses futurs volontaires. Si votre candidature est convaincante, l’organisme vous convoquera pour un entretien de motivation afin d’évaluer vos compétences techniques au regard des besoins de l’entité d’accueil. Lorsque vous candidatez pour un pays non francophone, avoir des notions de la langue parlée sur place est fortement recommandé.
Par ailleurs, la maîtrise de l’anglais est très vivement conseillée. Mais pas question de tricher et de mentir sur votre CV ! Les recruteurs peuvent très bien vous faire passer l’entretien en anglais pour vérifier votre niveau. Si vous êtes retenu à l’issue de cet entretien, vous rencontrerez ensuite les responsables opérationnels du pays d’accueil.
Enfin, avant de rejoindre votre pays d’affectation, vous recevrez une lettre d’engagement, puis devrez effectuer une visite médicale et demander, dans certains cas, un passeport de service. Avant de partir, une dernière étape vous attend : la réunion d’information qui se déroule à Paris et qui est organisée par la DG Trésor. Vous passerez, à ce moment là, un entretien auprès du Ministère des Affaires Étrangères. À la fin de votre mission, un certificat d’accomplissement du VIA vous sera remis.
Marie-Amélie Marchal
3 questions à…
Patrice Ras, expert du recrutement et auteur de "Le grand livre de la lettre de motivation", aux éditions Studyrama.
[Stage] Juriste | Stage |
Expert Power Platform M365 H/F | CDI |
Stagiaire attaché de projets techniques (H/F) | Stage |
Alternant - QSE/SECURITE F/H | Alternance |
Technicien de Maintenance Chalamont | CDI |