Premier constat : l’étude montre que les candidats à l’emploi sont particulièrement sollicités dans le secteur immobilier, malgré le contexte de crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. En 2021, le secteur immobilier donne même toutes ses chances aux candidats ! L’enquête de Recrutimmo souligne ainsi le dynamisme du marché de l’emploi et les forts besoins en ressources humaines des entreprises du secteur. Ainsi, 87 % des employeurs sondés déclarent recruter au moins un candidat par an.
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La crise et ses conséquences - envie d’espaces plus grands, plus verts, télétravail, reconversion professionnelle… - ont ouvert de nombreuses et nouvelles opportunités de carrière aux candidats en quête d’un emploi, qu’ils soient étudiants, jeunes diplômés, salariés en reconversion professionnelle ou en mobilité géographique.
Les employeurs du secteur immobilier semblent friands de candidats en reconversion professionnelle (85 %) et font preuve d’une grande ouverture d’esprit. Lors de la lecture d’un CV, 77 % se concentrent sur l’expérience professionnelle et les soft skills (compétences comportementales). Face à ce contexte de crise, seuls 7 % d’entre eux placent le diplôme comme critère essentiel à l’embauche.
Mais quelles sont alors les compétences attendues par les employeurs ? Le relationnel des candidats, le sens de l’écoute, la capacité d’adaptation, l’autonomie et la capacité d’organisation sont les compétences nécessaires pour réussir dans l’immobilier.
Contrairement aux apparences, la rémunération est loin d’être la motivation principale des candidats du secteur. L’équilibre vie professionnelle/vie privée (42 %), la quête de sens (36 %) et l’ambiance au travail (32 %) sont tout autant privilégiés. Des critères de choix qui ne laissent pas indifférents les recruteurs. Ces derniers font preuve d’adaptation et sont plein de ressources. La rémunération (38 %) n’est plus le seul argument pour attirer les candidats. Ils mettent davantage en avant l’ambiance (45 %) au sein de leur entreprise et les valeurs (39 %) véhiculées.
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La crise sanitaire a marqué significativement les attentes des collaborateurs de l’immobilier. 86 % privilégient un CDI plutôt qu’un statut d’indépendant. Les raisons ? La sécurité de l’emploi citée par 57 % des candidats interrogés, l’absence de rémunération fixe pour 40 % d’entre eux et l’isolement professionnel annoncé par 20 % des sondés.
Toutefois, les attentes des candidats semblent différer de celles des employeurs. Près de la moitié d’entre eux (49 %) privilégient le statut indépendant, notamment pour des postes commerciaux. Un phénomène à nuancer toutefois selon Recrutimmo qui indique que « le profil du candidat et son choix de s’orienter vers un statut plutôt qu’un autre entrainera souvent l’adhésion de l’employeur soucieux de disposer d’un candidat de valeur, peu importe son statut. » Un marché sous tension qui profite aux candidats d’horizons très variés.
Adèle LalouxVous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.