Identifiez-vous

Accueil > Se préparer et réussir un entretien d'embauche

Se préparer et réussir un entretien d'embauche

[[image_alt]]Un entretien d'embauche est une discussion à deux (ou plus). Aussi, personne ne doit diriger intégralement l'entretien, ni le recruteur, ni vous-même. Votre comportement ne doit ni être passif, ni suractif. L'entretien doit rapidement aboutir à un réel échange.


Articles liés

Tout savoir

Quelle tenue vestimentaire choisir pour un entretien ?

La tenue vestimentaire utilisée lors de l'entretien d'embauche tient un rôle très important malgré le proverbe bien connu « l'habit ne fait pas le moine ». C'est la première chose que verra le recruteur lorsqu'il viendra à votre rencontre avant même que toute parole soit prononcée.

Le choix des couleurs et des formes

La première règle à suivre dans le choix de ses vêtements est la coordination des couleurs et des formes entre elles. Certaines couleurs s'assemblent et donnent un ensemble harmonieux. Au contraire, la juxtaposition d'autres couleurs donne l'impression d'un patchwork violent et désagréable au regard. Ainsi, mélanger une chemise à carreaux avec un costume à rayures, le tout souligné par une cravate à croisillons, aura tendance à faire vibrer la pupille du recruteur et gêner sa vision. L'harmonie visuelle se travaille et ne s'établit pas toujours de manière naturelle chez certaines personnes. Plusieurs essayages chez soi sont alors le meilleur moyen d'être sûr du résultat le jour J. Surtout, n'hésitez pas à jouer au mannequin durant quelques heures et à demander conseil à vos proches !

Le type de tenue

Au-delà de la couleur et de la forme des vêtements portés par le candidat, le type de tenue vestimentaire contribue également à l'image offerte. Aucune tenue en soi ne peut être jugée comme adaptée ou faisant, au contraire, le plus mauvais effet. La tenue doit correspondre à l'image que l'on souhaite donner dans un lieu donné et à un moment précis. Un candidat à un poste dans une boulangerie ne se présentera pas avec la même tenue que celui qui postule à un travail de bureau. Cependant, cet employé de bureau sera aussi seyant avec la tenue du boulanger, ou inversement, mais pas exactement dans les mêmes occasions. L'habit doit donc s'adapter au cadre de travail. Certains secteurs économiques sont beaucoup plus stricts que d'autres. Par exemple, l'univers de la publicité est plus décontracté que celui de la finance. A vous d'essayer de connaître les codes vestimentaires des lieux dans lesquels vous allez travailler. Pour cela, une visite sur le site Internet, mais surtout un petit tour au moment de la sortie des bureaux vous donneront des précieux éléments de réponse. Le choix du costume pour les hommes, du tailleur ou une tenue équivalente pour les femmes ne peut jamais apparaître comme une faute de goût.

Pour en savoir plus, Votre image candidat, aux éditions Studyrama

Quel regard adopter pendant l'entretien d'embauche ?

Le regard doit être présent durant toute la rencontre. Quoi de plus désagréable pour un recruteur que d'avoir en face de lui quelqu'un dont il ne peut jamais regarder le blanc des yeux ! Si vous n'arrivez pas à fixer en permanence les yeux du recruteur par timidité, par peur ou par gêne, visez juste entre les deux yeux du recruteur, il n'y verra que du feu.

Faire passer des émotions

A travers votre regard, vous pourrez faire passer de nombreuses émotions qui appuieront vos propos. Ainsi, un regard perdu dans le vide souligne une absence, un détachement à ce qui est en train de se passer. Un regard qui s'humidifie souligne une sensibilité touchée par les propos ou la situation. Un regard écarquillé, celui de qui « n'en croit pas ses yeux » met en avant la surprise. Ce regard si bien utilisé dans les moments de la séduction amoureuse est une arme douce à utiliser en continu durant l'entretien de recrutement. Attention à ne pas faire passer par la voix des messages contraires à ceux qui passent par les yeux, la contradiction jouera toujours en votre défaveur et créera un doute négatif dans l'esprit du recruteur.

Détendre le regard

Parfois, il est nécessaire de reposer ses yeux. Un petit détour vers ses notes ou vers l'au-delà détendra le regard avant de revenir rapidement à sa principale préoccupation : le recruteur. Ce « tour du propriétaire » avec les yeux vous permet également d'attraper quelques informations sur l'ambiance de travail et, parfois, des éléments que vous pourrez glisser dans vos propos.

Communiquer par le regard

Le regard du candidat communique de nombreuses informations précieuses, celui du recruteur également. A vous de les utiliser à bon escient pour accentuer votre propos, ou atténuer celui-ci. Cherchez dans son regard l'approbation de vos propos, l'étonnement, la crainte ou encore la confiance. Ainsi, vous saisirez davantage son état d'esprit et le sentiment général du déroulement de l'entretien de recrutement.


Pour en savoir plus, Votre image candidat, aux éditions Studyrama - Focuscarrière

Quel comportement adopter face au recruteur ?


Ne regardez ni en l'air, ni à vos pieds, regardez votre interlocuteur droit dans les yeux, sans pour autant le fixer. Il ne s'agit pas de lui faire détourner le regard. Ne cherchez pas à modifier vos attitudes et vos postures habituelles en appliquant bêtement les codes gestuels que vous avez appris la veille dans un manuel de communication ; ou alors, entraînez-vous longtemps et longuement. On ne s'improvise pas comédien !

Evitez malgré tout les erreurs de base :
• raser les murs en entrant dans la pièce ou en la quittant ;
• s'avachir dans le fauteuil, allonger ses jambes en signe de décontraction ;
• se courber sur le bureau ;
• mettre la main devant sa bouche, cacher ses pieds ou ses mains sous la chaise ;
• se racler la gorge, tousser ;
• se laisser aller à des tics (passer la main dans ses cheveux, toucher sa cravate, jouer avec un stylo).


Pour en savoir plus, Entretien d'embauche et tests de recrutement, aux éditions Studyrama-Focuscarrière

Les 10 questions à poser en entretien

Bravo ! Votre lettre de candidature a abouti : vous avez obtenu un rendez-vous pour un entretien. Reste à bien le préparer et surtout à ne pas commettre de bévues lorsque vous serez face à votre interlocuteur. Voici 10 questions que vous êtes en droit de poser.


• Quelle est la position hiérarchique du poste à pourvoir ?
• S'agit-il d'un remplacement ou d'une création de poste ?
• Quelles seront mes responsabilités ?
• Quels seront les moyens matériels mis à ma disposition ?
• Aurai-je à me déplacer fréquemment ?
• Par qui et comment sera apprécié mon travail ?
• Y a-t-il un parcours d'intégration et, si oui, comment est-il organisé ?
• Aurai-je la possibilité de suivre des formations continues ?
• Quelles sont les possibilités d'évolution à moyen et long terme ?
• A combien se montera mon salaire brut annuel et comportera-t-il une part de variable ?


Source : Les métiers de la banque, finance, assurance, aux éditions Studyrama.

Conseils

Savoir bien se positionner

La position physique qu'offre le candidat au regard du recruteur souligne également un état d'esprit. Etre avachi sur la chaise dans une position proche de l'allongement ne donne pas une image très dynamique et très correcte du candidat. Il en va de même si vous êtes droit comme un i, sans aucun mouvement durant tout l'entretien.

En arrivant dans le bureau du recruteur, attendez qu'il vous invite à vous asseoir et prenez alors les quelques instants qu'il faut pour bien vous placer. Ni trop près du bureau au risque d'entrer dans la zone de confort du recruteur, ni trop loin afin de vous permettre d'être confortablement entendu et de prendre, éventuellement, quelques notes.
Déposez votre manteau à côté de votre siège ; si vous le posez sur
votre dossier, il risque de vous gêner, voire de tomber durant l'entretien. Posez également votre sacoche et sortez immédiatement
les différents éléments dont vous pourriez avoir besoin (curriculum vitae, lettre de motivation, feuilles blanches et stylo).
Enfin, calez-vous confortablement dans votre chaise. Ne vous asseyez pas en bordure au risque de faire basculer la chaise, ni totalement
au fond source forte d'avachissement. Restez au milieu, la colonne vertébrale tendue, votre corps est alors prêt à écouter et à donner des informations. Le croisement des jambes est déconseillé, tout d'abord en raison de l'inconfort de cette position sur le long terme, ensuite par l'aspect disgracieux que cela peut vous donner au regard de votre interlocuteur.

Pour en savoir plus, Votre image candidat, aux éditions Studyrama - Focuscarrière

Choisir les bons mots en entretien

Il est primordial et le candidat doit bannir de son langage le vocabulaire négatif. L'ensemble de ces mots donnerait à tout le discours une connotation difficile et peu attractive pour le recruteur. Présenter toutes ses expériences sous des aspects positifs n'est pas nier l'échec de quelques-unes, c'est justement montrer sa capacité à rebondir, sa capacité à analyser et apprendre de ses échecs. Ainsi, le recruteur saura apprécier cette qualité.

Le vouvoiement

Naturellement, le vouvoiement est impératif durant tout l'entretien de recrutement, y compris lorsque le recruteur se met, lui, à vous tutoyer. C'est peut-être une tactique de déstabilisation.

Pour en savoir plus, Votre image candidat, aux éditions Studyrama - Focuscarrière

Quel langage employer ?

Clair et précis

L'ésotérisme ne paie pas et ne contribue en aucun cas à faire « pro ». N'utilisez pas des sigles qui risquent de ne pas être compris par votre interlocuteur. Restez simple et utilisez un langage clair. Si votre interlocuteur ne travaille pas dans la même branche que vous, vous devez veiller à ne pas recourir au jargon propre à votre profession.

Chiffré

Vous serez plus convaincant si vous arrivez à chiffrer vos expériences
professionnelles. Mentionnez si possible les effectifs gérés, le chiffre d'affaires réalisé, les résultats que vous avez obtenus, etc.

Volontaire

Montrez-vous le plus possible volontaire et actif. Chacune des orientations que vous avez prises (qu'il s'agisse de vos études ou de votre
vie professionnelle) doit apparaître comme un choix réel et déterminé
de votre part. Evitez de vous montrer passif et porté par les événements. Par exemple, si le recruteur vous demande « Pourquoi avez-vous quitté l'entreprise A ? », ne répondez pas, même si c'est la pure vérité, « Parce que l'entreprise B m'a contacté(e) ». Montrez qu'il s'agissait d'un véritable choix professionnel, que vous souhaitiez approfondir d'autres aspects du métier, vous remettre en cause, ou faire évoluer votre profil, etc.
S'il vous demande pourquoi vous avez choisi cette filière universitaire, ne dites pas que vous avez été influencé par un ami ou que c'était un pur hasard.

Cohérent

Plus votre parcours semblera cohérent à l'employeur, plus il se sentira
rassuré. Vous devez donc faire ressortir la logique de votre cursus.

Pas narcissique

N'abusez pas trop des « Je » et encore moins des « Moi, je ». Quand
vous évoquez vos différentes expériences professionnelles, n'hésitez pas à parler de travail d'équipe.

Positif, mais naturel et crédible

Soyez toujours positif, et évacuez les informations ou le vocabulaire
négatifs (échecs, chômage, problème...), mais n'en rajoutez pas pour autant dans le registre du gagneur (je suis un battant, je suis hyperdynamique, etc.). En effet, trop de candidats confondent positivité et langue de bois. Or passer un entretien est un numéro d'équilibriste. Vous devez gommer certains aspects de votre personnalité, tout en restant totalement vous-même.

Pour en savoir plus, Entretien d'embauche et tests de recrutement, aux éditions Studyrama-Focuscarrière

Sachez ne pas répondre aux questions pièges !


De la même manière que vous devez savoir détourner les questions, vous avez parfois intérêt à en esquiver certaines. Le tout est de le faire avec subtilité, sans opposer un refus catégorique de répondre, qui serait forcément mal perçu, et sans donner l'impression de vous dérober. Si, par exemple, votre interlocuteur vous demande « Combien d'années comptez-vous rester au sein de notre entreprise ? », ne répondez ni deux ans, ni quinze. Le recruteur a sans doute des craintes quant à la durée de votre investissement dans son entreprise. Peut-être avez-vous l'intention de vous servir de son entreprise comme d'un lieu de formation ou d'un tremplin professionnel. Peut-être êtes-vous de ces candidats volages qui ne se marient jamais plus d'un an avec la même entreprise...

Face à une telle question, vous ne devez ni confirmer les inquiétudes du recruteur, ni tenter de le rassurer maladroitement. En effet, si vous répondez que vous comptez vous investir dix ans dans son entreprise, le recruteur n'en sera pas plus serein. Comment pouvez-vous vous engager aujourd'hui alors que vous ne savez pas encore comment vous allez vous intégrer à l'entreprise ? Toute entrée dans un poste est un pari... Comment pouvez-vous être sûr que vous allez le relever ? Quelle pourrait être la valeur de cet engagement ? Ne péchez-vous pas par légèreté en signant ainsi un chèque en blanc à l'entreprise sans savoir de quelle façon vont se passer les fiançailles (avant même l'expiration de votre période d'essai) ? Ne manquez-vous pas sérieusement de réalisme et de prudence ?
Esquivez donc cette question piège en expliquant que ce n'est pas en ces termes que vous concevez votre carrière. Dites, qu'aujourd'hui, à ce stade de votre carrière, c'est le poste et l'entreprise qui vous semblent le mieux coller à vos ambitions personnelles.

Pour en savoir plus, Entretien d'embauche et tests de recrutement, aux éditions Studyrama-Focuscarrière

Parler de votre future intégration dans l'entreprise

Il y a les entreprises « mères poules » qui couvent le nouvel arrivé, lui font suivre stage sur stage, l’intègrent dans une école de vente, l’initient par étapes successives et le font parrainer par un tuteur.

A l’inverse, il y a celles qui vous « plantent » dès le premier jour seul dans un bureau, devant une pile de dossiers incompréhensibles, sans aucune explication.

Vous devez vous fier à votre seule intuition pour trouver la porte des toilettes, la machine à café, la cafétéria (en suivant les mouvements de foule)...

Quant à votre supérieur hiérarchique, il met une semaine à s’apercevoir de votre existence et deux semaines à prendre l’habitude de vous prévenir quand vous devez l’accompagner en rendez-vous !

Pour savoir à quelle sauce vous allez être mangé, demandez au recruteur si des formations sont prévues et de quelle façon se passe une intégration.

A lire : L'entretien d'embauche, aux éditions Studyrama.

Parler du poste en entretien

Vous passez un entretien d'embauche, c'est donc qu'a priori l'entreprise a un poste à pourvoir ! En effet, rares sont celles qui reçoivent par pure politesse. Cela signifie-il que l'entreprise a une idée précise de ce poste ? Pas obligatoirement. Il arrive qu'une entreprise passe une annonce pour un poste aux missions mal définies et aux responsabilités floues. C'est notamment le cas quand il y a création de poste. Afin d'éviter toute déconvenue, vous devez lever toute ambiguïté le jour de l'entretien. Les missions du poste (qu'il s'agisse d'une création ou d'un poste laissé vacant) doivent être définies et détaillées avec une grande précision par le recruteur.

Vos missions

Ne vous fiez pas aux titres et aux fonctions. Ils peuvent être ronflants et cacher une réalité moins prestigieuse.
Surtout, ils varient énormément d'une entreprise à une autre. En vous fiant à eux, vous risquez d'être trompé.
Selon les entreprises, un responsable de la communication s'occupera de la communication interne ou externe ou des deux aspects à la fois. Dans telle entreprise, un directeur commercial aura également en charge le marketing, alors que dans telle autre, un directeur marketing s'en chargera...
La taille de la société a notamment son importance. Dans une PME, vous aurez tendance à avoir des attributions beaucoup plus larges, la spécialisation étant beaucoup moins poussée que dans une grande entreprise. Vous pouvez y voir un atout (une plus grande variété des tâches, moins de cloisonnement) ou un inconvénient (une expertise moins pointue peut-être plus difficile à vendre par la suite).
Demandez systématiquement au recruteur de préciser les missions du poste. N'oubliez pas également de l'interroger sur vos éventuels déplacements (à l'étranger, en province).

Votre niveau de responsabilité

Les organigrammes sont souvent d'une complexité extrême et varient énormément d'une société à une autre. Vous devez connaître à l'issue de l'entretien avec une grande exactitude la place du poste que vous allez occuper dans la pyramide de l'entreprise.
De qui dépendrez-vous ? Quelle équipe serez-vous conduit à animer ? (de quelle taille ?).

Vos perspectives d'évolution

Choisir une entreprise, c'est opter pour un poste, mais également pour un avenir. Même si vous ne voulez pas faire carrière dans cette entreprise, mais y passer seulement deux à trois années, évaluez vos possibilités d'évolution avant de la rejoindre.

Source : Le Guide de l'entretien d'embauche, aux éditions Studyrama.

Parler de l'entreprise en entretien

Evidemment, vous avez consciencieusement préparé votre entretien, vous vous êtes renseigné, documenté et vous avez déjà emmagasiné pas mal d'informations sur l'entreprise !
Mais l'entretien est un moyen d'approfondir les points qui vous semblent particulièrement intéressants, notamment « la culture de l'entreprise ».

Attention : Prenez bien garde en menant l'enquête d'adapter votre ton, vous demandez des informations, vous ne faites pas subir à votre interlocuteur un interrogatoire. Ne prenez pas un air supérieur sous prétexte que vous voulez paraître détendu et sûr de vous. Par ailleurs, veillez à ne pas l'assommer de questions.

La culture d'une entreprise appartient à un domaine plus subjectif mais qui a son importance.
Quel est le mode de management de cette société ?
Est-elle fortement hiérarchisée ?
Les dirigeants ont-ils l'habitude de déléguer ?
Quelle est l'ancienneté du personnel ?
Son taux de « turn-over » (le roulement des équipes) ?
Quel est son mode de fonctionnement quotidien ?
L'entreprise organise-t-elle fréquemment des réunions ? Sont-elles très ouvertes, ou restreintes ? (se limitent-elles aux dirigeants ?)
L'entreprise met-elle l'accent sur la formation et l'élévation des compétences ?
Quel est son projet d'entreprise ?

Ces questions peuvent sembler moins cruciales et décisives que le mode de rémunération. En réalité, elles sont tout aussi importantes. C'est seulement en les posant que vous pourrez deviner si vous serez parfaitement à l'aise dans cette entreprise.
Vous pouvez également apprendre beaucoup de choses en observant, tout simplement. Si la personne qui vous fait passer l'entretien est un hiérarchique, faites un effort d'imagination.
Demandez-vous si vous avez envie de travailler avec lui. Vous semble-t-il ouvert ? Dirigiste ? Enthousiaste ? Pensez-vous qu'il vous laissera assez de marge de manœuvre, qu'il sera à même de vous apprendre des choses, de vous faire évoluer ? L'impression première est généralement la bonne.
Si quelqu'un, de prime abord, vous semble franchement antipathique, il y a peu de chances pour qu'il devienne quelques mois plus tard votre meilleur ami.
N'oubliez pas que dans une entreprise, l'élément humain est primordial. Si vous n'avez pas de plaisir à travailler avec vos collaborateurs et supérieurs, vous n'aurez pas de plaisir à travailler tout court. Pensez que vous passerez plus de temps avec vos collègues de travail qu'avec vos proches !

Source : Le Guide de l'entretien d'embauche, aux éditions Studyrama

Que faire après l'entretien d'embauche ?

Que faut-il faire une fois l'entretien d'embauche passé ? Combien de temps est-il conseillé d'attendre avant de relancer le recruteur ?

Il est important, au terme de l'entretien, de revenir sur l'exercice pour y réfléchir, être capable de se remettre en cause et améliorer ce qui peut l'être afin d'être encore plus performant lors de la prochaine étape.

Il est possible de venir compléter l'entretien en précisant certains éléments par un mail ou un courrier postérieurs à l'entretien. Faites attention de ne pas trop en faire néanmoins.

 

3 réflexes

 

- Adressez au recruteur un mail ou un courrier de remerciements. Cela vous permettra de renouveler votre motivation pour le poste et de démontrer votre professionnalisme et votre respect des usages.

- Tenez-le informé de vos autres pistes éventuelles. Sans nécessairement lui donner l'ensemble des informations liées à ces autres postes, il est néanmoins important de lui dire de quelle manière avancent ces autres pistes. Cela lui permettra de réagir en conséquence et, le cas échéant, de faire éventuellement accélérer le recrutement de son côté s'il ne souhaite pas prendre le risque de vous « perdre ». Attention toutefois de ne pas lui donner le sentiment que vous lui « mettez la pression » !

- Soyez présent et relancez votre interlocuteur dix jours plus tard si celui-ci n'est toujours pas revenu vers vous. Si votre candidature est refusée, soyez beau joueur, l'entreprise est susceptible de revenir vers vous plus tard. Demandez-lui néanmoins quelles sont les raisons de cette décision, ce sont des éléments importants pour avancer dans vos recherches.


Se préparer avec L'entretien d'embauche, DVD et livret, aux éditions Studyrama.

Savoir quitter le bureau du recruteur à la fin de l'entretien

Les derniers pas dans le bureau du recruteur sont tout aussi importants que les premiers. Ne décompressez donc pas avant la fin de l'épreuve !

Quand le recruteur vous signifie que l'entretien est fini (bien entendu, ce n'est pas à vous de prendre l'initiative de le clore), ne protestez pas en disant qu'il a été trop court et que vous n'avez pas eu le temps d'exposer vos compétences. Ne lui demandez pas « Ai-je des chances d'être retenu ? » ou encore « Comment m'avez-vous trouvé ? » ou autres interrogations du même acabit : « J'ai l'impression que vous n'êtes pas satisfait de ma candidature ? ».

« C'est toujours gênant quand un candidat demande comment on a trouvé sa prestation, explique un chargé de recrutement. Si on la trouve médiocre, on ne le lui dira pas. Il s'est déplacé, il cherche un emploi, parfois depuis de longs mois... On n'est pas là pour l'enfoncer. Par ailleurs, c'est très difficile de se faire une idée à chaud et d'en rendre compte sur le moment. Moi, j'ai toujours besoin d'une journée de réflexion. Je relis les notes que j'ai prises la veille, je pèse le pour et le contre, et je finis par avoir les idées claires. C'est pourquoi je conseillerais toujours aux candidats de ne pas poser cette question en fin d'entretien. Il est préférable pour cela d'attendre un ou deux jours et de passer un coup de fil. Là, la discussion sera possible et en général très instructive. »

Ne vous souciez pas des autres candidats !

 

N'interrogez pas d'un air inquiet le recruteur à propos des autres candidatures qu'il a pu recevoir (« Sommes-nous nombreux à avoir répondu à votre annonce ? » ou « D'autres candidatures vous ont-elles semblé plus intéressantes que la mienne ? »).
Un recrutement a beau présenter de nombreuses similitudes avec un concours, vous ne devez pas vous préoccuper des autres. Quand vous êtes dans le bureau du recruteur, vous êtes le seul en lice.

Source : Le Guide de l'entretien d'embauche, aux éditions Studyrama

Entretien d'embauche : une bonne présentation s'impose !


Un détail qui vous a échappé peut gâcher la bonne image que vous voulez donner face au recruteur. La cravate dénouée ? Un épi dans les cheveux ? Un trou à la chemise ? Les boutons du chemisier décousus ? Le chewing-gum oublié dans la bouche ? On ne vous demande pas d'être parfait mais au moins de savoir soigner les détails de votre apparence, ne serait-ce que par respect pour votre interlocuteur. Rien de tout cela ne sera consigné dans votre dossier de candidature, mais l'impression générale du recruteur pourrait bien être gâchée par le malheureux détail qui tue. Personne ne vous fera directement le reproche de sentir mauvais de la bouche, mais avoir bonne haleine est simplement une convention sociale admise entre personnes polies. Qui d'autre que vous-même pourra rectifier cet épouvantable détail ?
Une vérification s'impose avant l'entretien et la check-list mentale sur l'apparence doit être faite avant de vous rendre à cet entretien. En cas de doute, une bonne petite pastille s'impose pour la bouche et le passage devant un miroir est obligatoire pour les têtes en l'air.

Pour aller plus loin : Les 100 erreurs à éviter en entretien d'embauche et L'entretien d'embauche DVD, aux éditions Studyrama.

N'arrivez pas les mains dans les poches à votre entretien !


On peut penser que les progrès de la miniaturisation vous permettent de télécharger votre dossier scanné sur votre PDA (agenda électronique), c'est vrai. Ce sera vraisemblablement bientôt le cas. Pour l'instant, nous ne saurions que trop vous recommander de vous munir des éléments suivants :
• un agenda (on risque de vous fixer un nouveau rendez-vous) ;
• une montre (un modèle neutre de préférence) ;
• deux stylos (un pour prendre des notes et votre plume préférée pour écrire une lettre ou remplir un questionnaire) ;
• un bloc-notes ou pages au format A4 (indispensable pour prendre des notes) ;
• une copie de l'annonce (à apprendre par cœur si possible) ;
• une copie de la lettre de motivation (le recruteur l'aura sous les yeux);
• une correspondance venant de l'entreprise (lettre ou e-mail) ;
• des exemplaires de votre CV (pensez à en prendre plusieurs en cas de distribution générale et surtout prenez la version identique à celle que vous avez envoyée) ;
• la liste de vos références (préparée à l'avance, prête à être remise au recruteur s'il vous la demande) ;
• un journal (pour patienter au cas où) ;
• un paquet de mouchoirs en papier (pour les émotions et les nez qui coulent) ;
• des pastilles pour l'haleine (ça ne mange pas de pain) ;
• le trajet ou le plan, si l'accès ne vous est pas connu ;
• les éléments réunis lors de la recherche d'informations sur la société (rangés proprement dans une chemise ou un dossier vierge) ;
• une serviette ou un cartable (pour ranger le tout, un modèle sobre sera recommandé plutôt qu'un sac à dos. Au pire, une chemise cartonnée assez grande suffira).

A éviter :
• un exemplaire de votre mémoire de 200 pages ;
• des documents confidentiels issus de votre précédente société (vous pourriez trahir un secret et montrer au recruteur que vous n'êtes pas un homme (ou une femme) de confiance) ;
• des effets personnels encombrants ou trop intimes.


À lire : Les 100 erreurs à éviter en entretien d'embauche, aux éditions Studyrama.

 

Renseignez-vous sur l'entreprise avant l'entretien

Avancez en terrain connu

Vous postulez pour cet emploi ? Alors montrez que vous savez où vous mettez les pieds. L'argument est crucial, il s'agit de suggérer d'emblée toute la cohérence de votre projet professionnel. Enfin, soyez sûr(e) qu'avancer en terrain connu vous mettra encore un peu plus en confiance. Nul besoin de verser dans la monographie, toutefois : laissez de côté l'enquête complète et exhaustive sur les actionnaires de l'entreprise et ses moyens financiers : vous ne préparez pas une OPA ! Non, le minimum vital dont nous parlons doit tenir en quelques lignes.
À l'issue de vos recherches, vous devrez tout simplement être en mesure de répondre à quelques questions sommaires sur l'entreprise rencontrée :
Quel est son chiffre d'affaires ?
Connaissez-vous sa gamme de produits ?
Ses produits phares ?
Sur quel secteur évolue-t-elle ?
Quelle est sa position sur le marché ?
Quelle image de marque renvoie-t-elle ?
Combien de personnes emploie-t-elle ?
Quelle est sa culture d'entreprise ?


L'objectif est d'obtenir une image précise et nette de votre interlocuteur. Une seule règle : tous les moyens sont bons !
Entendons-nous bien : nous ne saurions vous conseiller de revêtir votre panoplie de James Bond pour partir en mission d'espionnage industriel. Pas question non plus de harceler l'accueil pour tenter de récupérer trois kilos de documents internes. Par contre, renseignez-vous auprès des services compétents des chambres de commerce et d'industrie et de l'Apec.

Faire appel à son réseau

Plus simple encore, mettez vos réseaux et votre entourage à contribution : il détient peut-être des informations ou des précisions utiles. A propos de réseaux, internet constitue d'autre part un excellent moyen de glaner une masse considérable de renseignements : la plupart des entreprises ont aujourd'hui ouvert un site de présentation. Si vous avez la chance de pouvoir accéder facilement au "réseau des réseaux", sautez sur l'occasion, c'est le moment !
Enfin, adressez-vous à l'entreprise elle-même. Catalogues, plaquettes sont autant de supports qui vous permettront de recueillir une information synthétique et fiable.
Un détail qui a son importance : multipliez les sources d'information : au final, vous devriez être en mesure de brosser un portrait objectif de votre futur employeur...

Pour en savoir plus : Entretien d'embauche et tests de recrutement, collection Pratique, aux éditions Studyrama

Se présenter avec un projet professionnel bien défini

L'erreur à éviter : confondre recruteur et conseiller d'orientation ! Ne passez jamais d'entretien si vous n'avez pas de projet professionnel précis. L'entretien d'embauche n'est pas l'occasion adéquate pour le construire ou le préciser.

Ne sollicitez d'entretien que si vous avez effectué le travail de mise à plat préalable : bilan de vos compétences et construction de votre projet professionnel. L'erreur à éviter : confondre recruteur et conseiller d'orientation !

« On voit régulièrement arriver dans notre bureau des jeunes, le plus souvent bardés de diplômes, qui n'ont aucune idée de ce qu'ils veulent faire et comptent sur nous pour les aider à avoir une vision plus claire de leur carrière. Ils ne sont pas loin de concevoir l'entretien comme un simple entraînement. » Ce responsable du recrutement d'une grande entreprise française ne cache pas le profond agacement dans lequel le plongent les candidatures « floues » et peu abouties : « Il est clair que nous n'avons pas le temps de jouer le rôle de conseiller d'orientation auprès des jeunes diplômés. »

Lors d'un entretien d'embauche, le temps est limité et les points à aborder pléthoriques. Il est donc crucial d'aller à l'essentiel pour faire le tour de toutes ces questions. Recruteur et recruté doivent savoir exactement où ils vont. De la même manière qu'il est impensable qu'un recruteur passe une petite annonce dans un journal sans avoir défini le poste et le profil recherché, un recruté ne doit pas chercher du travail sans savoir ce qu'il désire réellement.
Vous devez également avoir résolu au préalable des questions qui peuvent sembler annexes, mais qui ont leur importance. Si le recruteur vous demande « Etes-vous prêt à vous déplacer à l'étranger, à travailler le week-end, etc. », vous devez être capable d'y répondre tout de go. Pas question de répondre « J'y réfléchirai et je vous rappellerai ».

Se préparer avec L'entretien d'embauche DVD, aux éditions Studyrama
Pour en savoir plus, Le guide de l'entretien d'embauche, aux éditions Studyrama.

 

N'arrivez pas en retard à votre entretien !

Un itinéraire mal calculé, une station de bus ratée, une grève surprise, la panne d'essence sur la route, enfin bref, vous avez toutes les excuses du monde pour ce retard... inutile de vous préciser que cela risque de produire un très mauvais effet sur votre recruteur.Pourtant, nombre de jeunes diplômés considèrent qu'un malheureux quart d'heure ne changera pas la face du monde. C'est vrai dans un certain milieu, à une certaine époque et dans certaines régions de notre pays. Par exemple, on pourrait penser qu'une start-up opérant dans les jeux vidéo implantée au bord de la mer s'accommode de 15 minutes de retard. C'est faux, et la règle veut qu'on arrive à l'heure, coutume renforcée par les 35 heures qui vous laissent moins de temps pour travailler et recruter en particulier. Le temps c'est de l'argent !

Renseignez-vous

Calculez l'itinéraire, au besoin appelez la veille le standard de la société afin de connaître la station de bus la plus proche ou vous faire envoyer par mail ou par fax le plan détaillé. Si vous êtes en retard, un coup de fil s'impose au moins une demi-heure avant le rendez-vous pour s'excuser d'une part et confirmer le rendez-vous d'autre part. Imaginez la situation si vous êtes reçu par plusieurs personnes qui vous attendent dans une salle de réunion et dont le sujet de conversation va invariablement se fixer sur les retardataires.

A quelle heure arriver ?

La ponctualité est la règle, inutile de le préciser, mais vous pouvez arriver en avance. Cinq à dix minutes maximum est le standard de politesse, et ce temps que vous passerez aux toilettes ou dans une salle d'attente pourra même vous êtes profitable pour rompre avec le monde extérieur et commencer à vous concentrer. 


Pour en savoir plus, Le grand livre de l'entretien d'embauche, aux éditions Studyrama

Venir avec des références lors de l'entretien d'embauche

A la fin de l'entretien ou dans le dossier qui vous sera remis par le recruteur figure souvent une demande de références. Qu'est-ce qu'une référence ? C'est une personne qui pourra répondre aux questions du recruteur cherchant à confirmer certains éléments de votre parcours ou de votre personnalité. Vous devez vous y préparer et avoir toute prête votre liste au propre. Sont évacuées toutes les références familiales et personnelles qui ne rentrent pas dans le cadre d'un recrutement. Elles sont légitimement sujettes à caution sur leur objectivité. « Vous voulez que je vous parle de mon fils chéri, le grand médecin ou le célèbre avocat ? » Pas plus de deux références par société ou expérience, à moins qu'elles n'appartiennent à un groupe assez grand et que figurent un collègue, votre patron et une personne qui dépendait de vous. Renseignez bien le recruteur sur les numéros de téléphone et adresses afin d'éviter qu'il attende des heures au standard ou qu'il s'adresse à la mauvaise personne.

Briefez vos références

Demandez obligatoirement l'autorisation préalable aux personnes citées de figurer parmi vos références ; elles n'ont peut-être pas envie de parler de vous ou d'être dérangées. Briefez correctement vos références avant de donner leurs coordonnées au recruteur. Précisez le cadre de la mission, le nom de ce dernier et ne les embrouillez pas avec un discours à tenir spécialement pour l'un ou l'autre des recruteurs. Cela ne vous empêche pas de les guider un peu sur les éléments sur lesquels le recruteur va insister.

Une liste adaptée

A chaque entretien son contexte et ses références. Vous devez adapter la liste des personnes qui s'exprimeront sur vous en fonction du poste concerné. Ce conseil ne vaut que pour les candidats ayant déjà pléthore de contacts en entreprise. N'ayez pas peur de donner vos références, un recruteur restera courtois avec vos relations et les embarrassera rarement (n'oubliez pas qu'il profite de l'occasion pour faire sa propre promotion).

Pour aller plus loin : Les 100 erreurs à éviter en entretien d'embauche, aux éditions Studyrama

 

 

Une attitude adaptée à votre interlocuteur

Un entretien d'embauche est une discussion à deux. Aussi, personne ne doit diriger intégralement l'entretien, ni le recruteur, ni vous même.
Vous ne devez surtout pas vous laisser enfermer (ou vous enfermer vous-même) dans une relation d'enfant à adulte. Votre comportement ne doit ni être passif, ni suractif ! L'une des qualités essentielles que l'on attend d'un salarié est l'écoute. Et pas seulement, comme les clichés du « JCD » (jeune cadre dynamique) semblent l'indiquer, le sens de l'initiative.
Vous devez donc, a fortiori au début de l'entretien, laisser le recruteur poser ses questions. C'est la moindre des politesses, s'il vous reçoit, c'est pour en savoir plus sur vous. Vous n'avez donc pas intérêt à le frustrer en l'empêchant de vous découvrir. Ceci ne vous interdit pas, par la suite, de prendre l'initiative et ne vous dispense en aucun cas de poser des questions à votre tour. L'entretien doit rapidement aboutir à un réel échange.

Pour en savoir plus : Le Guide de l'entretien d'embauche, aux éditions Studyrama

 

 

Ne jamais donner une réponse immédiate à la fin de l'entretien !


Les derniers moments de l'entretien sont tout aussi décisifs que les premiers. En effet, si les premières minutes déterminent souvent l'état d'esprit qui va dominer tout au long de l'entretien, les dernières minutes, elles, vont laisser le recruteur sur une impression, elles seront la dernière image qu'il emportera de vous.

Il se peut que le recruteur vous fasse une proposition le jour même de l'entretien. C'est rarissime (le recruteur prend généralement le temps de réfléchir), mais cela peut arriver. Si c'est le cas, ne donnez jamais votre réponse dans la foulée, qu'elle soit positive ou négative. Vous risquerez de le regretter, voire, de vous dédire par la suite. Ce genre de décision ne se prend pas à chaud. Vous risquez d'être influencé par l'ambiance qui a régné durant l'entretien, par le caractère sympathique de votre interlocuteur, etc.

Par ailleurs, il est beaucoup plus difficile de dire non à une personne qui se trouve en face de vous. Vous allez être tenté d'accepter la proposition uniquement pour lui faire plaisir. Enfin, vous aurez du mal, dans le feu de l'action, à avoir une vision nette de la proposition
et du poste.

Ce genre de décision doit se prendre à tête reposée. Nous vous conseillons donc de remercier votre interlocuteur de sa proposition, de lui dire que vous la trouvez intéressante, mais que vous souhaitez disposer de quelques jours de réflexion. Proposez-lui une date de rendez-vous téléphonique, cela lui conviendrait-il si vous appelez par exemple dans deux jours ? Vous avez ainsi toute latitude pour prendre une réelle décision.
N'hésitez pas à discuter de cette proposition avec un proche, ou mieux encore, avec quelqu'un qui travaille dans le même secteur que vous. Il sera à même de vous donner son avis et de vous aider à voir plus clair. Grâce à son soutien, vous pourrez répondre à quelques questions essentielles :
- Avez-vous véritablement envie de rejoindre cette entreprise ?
- Le poste vous convient-il ?
- En quoi correspond-il à vos attentes ?
- En quoi vous déçoit-il ?
- Quelle impression vous a fait la société ?
- Avez-vous envie de travailler avec les personnes que vous avez rencontrées lors des entretiens ou aperçues dans les couloirs ?
- Ne rêvez-vous pas de travailler dans un autre secteur ?

Et si cela ne suffit pas pour vous permettre de prendre une décision, recourez à cette bonne vieille méthode qui a fait ses preuves : prenez une feuille de papier, divisez-la en deux, à droite, marquez tout ce qui vous pousse à dire oui à la proposition, à gauche, tout
ce qui vous pousse à dire non. Bientôt, la décision vous semblera évidente.

En savoir plus : Le Guide de l'entretien d'embauche, aux éditions Studyrama.

Un mot de remerciement à la fin de l'entretien ?

A la fin de l'entretien, remerciez le recruteur de vous avoir reçu. Demandez-lui éventuellement à quelle date et par quelle voie (téléphone, lettre), vous recevrez de ses nouvelles. Notez cette date sur votre agenda.
Pour exprimer cette demande, ne dites pas « Quand saurai-je si je suis reçu ? », mais plus sobrement, « Quand devrais-je avoir de vos nouvelles ? »
En quittant le bureau, ne laissez pas une impression désagréable à votre interlocuteur en claquant la porte derrière vous ou en criant « Youpi ! » une fois la porte refermée comme si vous veniez de décrocher 16 à votre oral de français.

Vous pouvez éventuellement envoyer un mot de remerciement, l'attention sera toujours remarquée.
« Depuis que j'occupe ce poste, je n'ai reçu que deux mots de remerciement, raconte un chargé de recrutement. Pourtant, c'est un geste que l'on apprécie. A condition de ne pas trop en faire: il n'est pas nécessaire d'en envoyer un à chaque personne rencontrée. Un mot suffit ! ». Ce geste ne fera certainement pas changer d'avis le recruteur s'il a décidé de ne pas retenir votre candidature, mais il lui laissera une impression favorable. Il pensera peut-être à vous le jour où un autre poste sera à pourvoir. 

Source : Le Guide de l'entretien d'embauche, aux éditions Studyrama.

Paroles d'expert

Comment surmonter l'épreuve de l'entretien ?

Damien Leblond est directeur associé du cabinet de recrutement Selescope.


« Il ne faut surtout pas se mentir à soi-même. Soyez donc naturel. L'entretien d'embauche est une « vente » réciproque. Toutes les parties se doivent d'être honnêtes pour éviter les erreurs de jugement. Un recruteur qui reçoit un candidat a besoin d'être rassuré : le recrutement est un acte important. Il n'a pas envie de se tromper. Vous devez donc réfléchir sur l'entreprise, votre personnalité, votre motivation, vos envies, vos projets d'avenir : est-ce que je préfère travailler en équipe ou plutôt en autonomie, dans un grand groupe ou au sein d'une PME... Il faut aller au-delà des aspects techniques du poste brigué.
Ce bilan d'orientation vous permettra d'être à l'aise lors de l'entretien car vous serez précisément pourquoi vous êtes là. Tout cela vous permettra de voir si vous faites le bon choix en postulant pour telle ou telle entreprise. Et pour vous aider à faire ce bilan, vous pouvez notamment faire appel à votre réseau. Ce dernier peut également vous orienter sur vos recherches et vous apporter des conseils. Enfin, ne soyez pas non plus trop fermé, n'hésitez pas à dire ce que vous aimeriez faire même si vous n'avez pas encore les compétences nécessaires. La maturité d'un candidat n'est pas liée au diplôme mais plutôt à la réflexion qu'il aura eu en amont et à ses expériences passées. »
Recruteurs à la une
0 entreprises vous présentent leurs métiers et vous proposent de découvrir leurs opportunités de recrutement.
 
Vidéo à la une
 

Agenda
du recrutement