Depuis 2017, l’Armée de l’Air et de l'Espace recrute et forme chaque année plus de 3 500 nouveaux aviateurs dans plus de 50 métiers. Les recrutements se font dès 16 ans (pour l’École d’enseignement technique de l’Armée de l’air) et jusqu’à 30 ans et concernent tous les profils, du niveau 3ème à Bac+5, avec ou sans expérience et à tout niveau de responsabilité.
L’Armée de l’Air et de l'Espace recrute dans 13 domaines différents et dans plus de 50 métiers. Le milieu aéronautique est bien évidemment dominant, tant par la recherche de personnel navigant (pilote ou navigateur) que par celle de mécanicien avion ou de contrôleur aérien. Mais d’autres métiers sont importants également par le volume de postes à pourvoir, comme les spécialistes du renseignement, des systèmes d’information et de communication, de la gestion RH, de la logistique et du transport ou encore de l’infrastructure.
LIRE AUSSI >> Une carrière au sein de l'Armée de l'air
Pendant toute la durée de la crise sanitaire, l’Armée de l’air et de l'Espace a tout mis en œuvre pour limiter l’impact sur ses missions et plus particulièrement dans le domaine du recrutement. Ainsi, malgré la suspension des parcours de formation dans les écoles de l’Armée de l’air et la mise entre parenthèses des signatures physiques de contrat d’engagement, les conseillers en recrutement ont continué à répondre aux nombreuses sollicitations via des moyens dématérialisés (e-sourcing, réseaux sociaux, visio-conférence, site devenir-aviateur.fr). Ainsi dès la fin du confinement, les candidats ont pu être convoqués pour un entretien et pour déposer leur dossier.
Pour rejoindre la communauté des aviateurs, il y a deux façons possibles.
En passant par un Bureau Air d’un Centre d’Information et de Recrutement des Forces Armées (CIRFA) ou une Section d’Information et de Recrutement (SIR), qui sont présents sur tout le territoire métropolitain et en Outre-Mer. Un conseiller en recrutement vous informera et vous orientera en fonction de vos souhaits et de vos prérequis.
A l’ouverture du dossier, la procédure de recrutement prend environ 3 mois avant d’aboutir à la signature d’un contrat. Pendant cette période, des tests sont effectués dans le Département Evaluation Air (DEA) de votre secteur géographique : visite médicale, tests psychotechniques, tests d’anglais, évaluation sportive et comportementale et entretien de motivation sont au programme. Selon la spécialité choisie (pilote, contrôleur aérien, commando, etc.), des examens spécifiques complémentaires peuvent être effectués au Centre de Sélection Spécifique Air (CSSA) sur la base aérienne de Tours. Les dossiers sont ensuite étudiés par le Bureau Recrutement de la Direction des Ressources Humaines de l’Armée de l’air (DRHAA), qui communique les résultats aux candidats.
Le recrutement peut également se faire via le site internet : devenir-aviateur.fr, qui donne toutes les informations sur les recrutements en cours et les postes à pourvoir au sein de l’Armée de l’air. Il suffit de postuler en ligne et votre candidature sera traitée en moins de 48h par un conseiller en recrutement. Le reste du processus est similaire à une candidature via un CIRFA/SIR.
Le BOT joue le rôle d’un conseiller en recrutement virtuel de l’Armée de l’air. Il permet de découvrir de façon simple et claire la communauté des aviateurs et de répondre aux interrogations des jeunes souhaitant intégrer l’Armée de l’air. Il apporte, de manière instantanée, des réponses aux questions que l’on se pose sur 50 sujets différents liés à un engagement au sein de notre armée : Quels sont les diplômes requis ? Comment se déroulent les tests d’admission ? etc.
L’Armée de l’Air et de l'Espace attend de ses futurs aviateurs de la motivation et un réel intérêt pour le monde militaire en général car il ne faut pas oublier qu’avant d’être, ou de devenir, un spécialiste dans le domaine pour lequel elle a été recrutée, la nouvelle recrue sera avant tout militaire, avec ce que cela peut impliquer en termes d’obligations, de savoir-être et d’exemplarité.
C’est pour cela que l’une des qualités recherchées chez le candidat, c’est notamment la disponibilité. Disponibilité liée autant à l’aspect mobilité qu’aux différentes sujétions inhérentes au statut de militaire. En effet, un aviateur peut être amené à être affecté à plusieurs endroits différents pendant sa carrière et doit pouvoir être disponible en cas de déploiement pour des Opérations Extérieures (OPEX sur des sites hors métropole) ou Intérieures (OPINT Sentinelle par exemple).
Une bonne condition physique est également une qualité recherchée, puisque cet aspect sera évalué dans le cadre du processus de recrutement et pendant la carrière de l’aviateur.
Propos recueillis par Rachida Soussi
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.