Claude Baratay, directeur associé du cabinet de conseil et recrutement Bream & Laanaia, commente ce modèle.
Aucun.
- Sur le fond, le deuxième paragraphe a déjà été mille fois entendu. Ce paragraphe n’apporte rien. Attention, le risque est que l’attention du recruteur, quand il lit des banalités, tombe presque à zéro…
- « Mes connaissances en gestion me permettent […] de proposer des solutions adaptées. » C’est cela qu’il faut développer : qu’est-ce que je peux apporter à l’entreprise, et comment convaincre qu’avec ce que j’ai déjà développé comme qualités, je pourrai y arriver ?
- Le candidat doit absolument illustrer les compétences qu’il met en avant.
- Sur la forme, le candidat doit éviter les explications inutiles, notamment sur les missions d’un contrôleur de gestion ou le contenu de sa formation. Un futur employeur connaît tout cela. Ce qu’il veut savoir, c’est ce que le candidat a à offrir à son entreprise.
- A la fin, choisir une formule plus « entreprenante » que : « Je reste à votre disposition…
» Il est par exemple préférable de dire : « Rencontrons-nous pour que je développe, etc. »
Retenue ?
La lettre est trop longue et contient trop de banalités pour qu’on ait vraiment envie de rencontrer le candidat.
Rédaction Studyram@Emploi.com
3 questions à…
Patrice Ras, expert du recrutement et auteur de "Le grand livre de la lettre de motivation", aux éditions Studyrama.