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Interview

Renault : « Nous recrutons des vendeurs »

[[image_alt]]Le constructeur automobile français Renault recrute des jeunes en alternance dans le cadre de contrats de qualification professionnelle reconnus par la branche automobile. Les besoins se situent dans la filière commerciale et technique. Stéphane Boucher, chef de service formation réseau Renault, en dit plus sur les profils recherchés.

Un mot sur Renault…

Le constructeur français Renault est spécialisé dans la vente de véhicules neuves ou d’occasion. Le groupe compte, en France, 450 points de vente et 5 000 agents. Renault vend également des pièces et des services ainsi que de la prestation de location (renault rent, un réseau de plus de 250 franchisés). Le groupe emploie, dans l’hexagone, 70 000 collaborateurs dont 50 000 dans le réseau de distribution.

Quelles sont les opportunités en alternance proposées aux jeunes ?

Le groupe recrute des jeunes en alternance dans le cadre de contrats de qualification professionnelle reconnus par la branche automobile. Les besoins se situent dans la filière commerciale et technique. Nous recrutons des vendeurs principalement. Ils rejoignent, pour une durée de 10 mois, notre école de vente nationale, véritable vivier de futurs collaborateurs. En effet, l’alternance est une excellente porte d’entrée : près de 85 % des contrats sont transformés en CDI. Dans la filière technique, nous proposons des postes de mécanicien et carrossier.

Quels sont les profils recherchés ?

Pour la vente, nous recherchons par exemple des profils BTS NRC (négociation et relation client) ou MUC (management des unités commerciales). En 2010, nous avons ainsi accueilli 150 jeunes vendeurs. Nous prévoyons d’en recruter davantage dans les années à venir. Pour les métiers techniques, nous recrutons aussi bien des profils CAP mécanique automobile ou carrosserie que des profils Bac +2 (DUT, BTS). Ils pourront évoluer vers des postes de coordinateur technique, de conseiller service ou de carrossier technique (en laboratoire).

Comment procédez-vous alors pour approcher vos futurs collaborateurs ?

Nous ciblons les écoles et lycées pour revaloriser les métiers de l’automobile et insuffler une nouvelle dynamique dans notre recrutement. Nous souhaitons, par exemple, davantage féminiser nos forces de vente : les femmes ne se dirigent pas naturellement vers l’automobile. Par ailleurs, les métiers évoluent ; les profils évolueront également. Nous lançons cette année un jeu concours « Un jour, un job » pour attirer de nouveaux profils. Les candidats intéressés devront s’inscrire via la plate-forme Web du jeu. Ils y déposeront leur CV. Ils seront notamment testés sur leur culture générale avant d’être sélectionnés pour des entretiens physiques. Le concours s’achèvera par une sélection nationale de 100 vendeurs qui intégreront notre école de vente.

Quelles sont les perspectives d’évolution ?

De nombreuses formations internes sont proposées pour favoriser les évolutions des collaborateurs. A titre d’exemple, les mécaniciens peuvent évoluer vers la coordination technique, l’électronique ou encore vers la réception (en contact avec la clientèle, gestion de la production des travaux sur les véhicules…). Les parcours ne sont pas fermés.

Des conseils à donner aux étudiants qui souhaitent vous rejoindre ?

Les candidats doivent nous montrer leur envie, leur motivation. Nous sommes attentifs également à leur potentiel d’évolution. Nous souhaitons fidéliser nos collaborateurs, il est important donc qu’ils aient envie de poursuivre leur carrière chez nous en amont. Enfin, nous privilégions des candidats ayant des aptitudes à communiquer et à écouter le client. La culture générale sera un atout non négligeable : vendre des voitures fait appel à de nombreuses connaissances et à des facultés d’adaptation face aux clients. Le secteur évolue, les besoins aussi. Il faut donc être informé du monde environnant et avoir une ouverture d’esprit.

Propos recueillis par Rachida Soussi

 

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